mardi 1 novembre 2011

Apple - Dernières Impressions

Les médias nous contrôlent?

Les médias en général ne font pas parti de la sphère publique puisqu’ils ne respectent pas les 3 caractères[1] nécessaires au bon fonctionnement du continuum sphère publique et appareil idéologique. Le premier de ces critères est la rationalité : les médias en général ne sont pas rationnels. Dans le cas du mythe, la sphère publique ne peut pas vraiment en discuter puisque les médias ont réussit à imposer le mythe comme une « réalité » (naturalisation). Le mythe et sa fonction médiatique s’insère donc dans le continuum sphère publique et appareil idéologique par sa naturalisation. Ce concept implique que la population inclut le mythe comme un élément naturel, comme un automatisme. « La fonction du mythe c’est d’évacuer le réel » ; c’est de cette façon que les médias veulent faire croire au mythe. Ils cherchent à évacuer la complication et donner un sens tellement facile à comprendre pour que personne n’aie à se poser des questions. Le mythe s’insère donc majoritairement du côté de l’appareil idéologique parce qu’il a la capacité de se naturaliser et donc, d'influencer sous le couvert de l'anonymat.

Et Apple alors...?

Le mythe que nous avons analysé est très lié à notre description du mythe dans le continuum. Il n’est pas rationnel puisque son premier but est de vendre le produit. La naturalisation est telle que les gens ne se posent même pas de questions sur la qualité du produit. Le design, la technique et le fonctionnement sont créés pour plaire et pour « donner raison » au mythe. Le fonctionnement est si facile, si peu compliqué, que le produit devient le meilleur. Les gens n’ont pas le temps d’apprendre le fonctionnement, lire les instructions est une tâche trop longue. Les technologies Apple sont d'une simplicité énorme, au point que le livre d’instruction n'est qu'une formalité. Le mythe que nous avons analysé précédemment s’insère donc également du côté de l’appareil idéologique, ayant pour bénéficiaire son créateur, Apple.


[1] Théorie d’Anne-Marie Gingras dans son texte Médias et Démocratie

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